Cerbère.

Regroupement de mes travaux photographiques artistiques. A compléter. A re-(dé)finir.

Animal. La solitude. La découverte. L’emprisonnement. Et l'effacement. Bribes d'un être. Créature en devenir ?

Humaine. Avant la bête. Ou après ? Évolution non-progressive. Dénaturation désaturée. Puis le fantôme. 

Fenêtre de l'autre monde. Par la fenêtre, on aperçoit la grisaille. Le dépouillement. La rudesse des bâtiments. Dans la tête, tout s’apaise. Et s’élève la clameur de l’orage. Balayant le monde. Le déformant. Jusqu’à s’ouvrir sur la réalité. La mélanger. Et l’étreindre. L’éteindre. 

Accident vital. Du hasard surgit la vie. Tremblotante. A peine un détail. Tapie. Enfouie. Dans le tableau dont elle rompt la construction. Elle ne devrait pas être là. On l'aperçoit tout juste. Et de s'échapper petit à petit. Son environnement meurt. Ses couleurs. 

Extinction des feux. Un moment avant le coucher. Une femme seule dans une chambre vide, solitaire. Le soleil se couche. Un horizon de feu. Comme un incendie dans le ciel. Elle se sent brûler. Comme lui. D'une flamme intérieure. 

Etoiles. Des danseuses et des astres. Dans le ballet morbide d'une galaxie d'ambre et de lumière.

Raillures. Comme la vache qui nous regarde passer, nous regardons passer la vache. Trait pour trait. La solitude du train. Et de ses voyages dans un désert géométrique.

Dé(nu)ement. Le corps et ses reliefs secs. Ses nuances pauvres. Son entièreté massive. Comme un rocher dans le désert. Seul parmi la solitude. 

Ombres résiduelles